Menacées par un ravisseur, deux fillettes se réfugient dans une église et sont sauvées

« S’il vous plaît, aidez-moi, ce n’est pas mon père. »

En Floride, en juin dernier, deux jeunes filles âgées de moins de 12 ans sortent d’un restaurant quand un homme commence à les suivre, puis se propose de les raccompagner chez elles. Les fillettes sautent alors sur leurs vélos et décident d’aller vers un endroit où elles seraient en sécurité, l’église.

L’homme continue de les poursuivre et frappe même l’une d’elles à plusieurs reprises au niveau de la tête.

Au même moment, une chrétienne se trouve sur le parvis de l’église et voit ces deux enfants avec un homme qui les suit. Elle réalise immédiatement que quelque chose ne va pas. Puis, une des deux filles s’approche d’elle et lui dit, « s’il vous plaît, aidez-moi, ce n’est pas mon père ».

La chrétienne engage alors la conversation avec l’homme, qui lui affirme être nouveau dans le quartier.

« Il parlait en quelque sorte au-dessus d’elle, juste derrière elle, mettant son bras autour de son cou et lui disant quelque chose à l’oreille. Il disait : ‘Nous venons d’emménager ici, nous voulons juste voir comment nous pouvons vous aider à faire ce que vous faites’. J’ai engagé une conversation avec lui. J’ai dit : ‘Oh, c’est bien, d’où venez-vous ? Il a dit : ‘Oh, je ne suis pas vraiment sûr.' »

La femme a continué sa conversation avec l’agresseur, le temps d’appeler les secours. La police est finalement arrivée et a trouvé l’agresseur non loin de l’église. Les deux petites filles sont saines et sauves et ont retrouvé leur famille. L’agresseur a été placé en détention.

Le bureau du shérif du comté a salué l’action de cette chrétienne.

« Les membres de cette église se sont vraiment mobilisés pour protéger les enfants qui n’étaient pas les leurs. Ils ont vu que quelque chose n’allait pas et ils ont sauvé ces enfants. »

« Je ne veux aucune reconnaissance pour cela », a déclaré la chrétienne. « Je ne veux pas être un héros. J’ai juste fait ce que j’espère que n’importe qui ferait pour mes propres enfants. »

M.C.